Kamlyn
Messages : 25 Date d'inscription : 25/01/2011 PUFF : Jumpy / Sunshine
| Sujet: Sin. Jusqu'où la mort vous mène Sam 29 Jan 2011 - 13:26 | |
| | Le Personnage ♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
NOM COMPLET : Kamlyn Cain Rhénon SURNOM : Sin'. Ou Kamlyn. ÂGE : 19 ans. SEXE : Eh oui. C'est un homme. ORIENTATION SEXUELLE : On n'a pas le temps de penser à ça ♫ RÔLE : Chasseur. PARTICULARITÉ : Peut faire ressentir (à petite dose) certaines émotions aux gens. OCCUPATION : Traque les étrangers. Et les tues. Sinon, il a un faible pour ce qui est rouge et adore manger des cerises. Poète et séducteur à ses heures perdues. THÈME MUSICAL : Time is running Out. CITATION :A marcher aux cotés de la Mort, on finit par perdre la vie. |
CARACTÈRE.
► Cet homme, ou plutôt, ce sale gamin, à un caractère pour le moins… difficile à cerner. Par moment grave, à d’autres complètement immature, la chose qui reste est le fait qu’il est assez étrange. Généralement, il préfère rester seul. On appelle ça l’indépendance. Sauf que pour Sin’, c’est exagéré. Il ne refusera jamais une bonne compagnie, mais s'il a une dette envers vous, s’il vous doit quelque chose, il risque de ne pas apprécier. Voir de détester carrément et de tout rejeter en bloc. Etrange et solitaire, donc. Mais pas que. Il est aussi très orgueilleux et vaniteux –cela va avec le reste, n’est ce pas ? A dix-neuf ans, on pourrait penser qu’il est un peu sérieux, mais il perd parfois complètement la tête, et part dans des idées… inexplicables. Pas fou, mais immature –par courts moments. C’est une de ses multiples facettes. Cependant son vrai visage est bien plus sombre en vérité que ce qu’il laisse voir. Eh oui, tout ce que vous venez de lire ou presque est faux. Il ne se dévoile que pendant de rares moments, quand il perd son sang-froid et qu’il oublie de jouer la comédie et son petit jeu de gamin impossible. Il ne suffira alors à quelqu’un d’observateur que de quelques secondes pour percer à jour sa vraie personnalité. Toutefois, il ne perd jamais le contrôle, alors il ne se fait pas de soucis. Il ne révèle sa vraie nature, généralement, qu’au moment ou vous êtes morts, ou qu’il va vous tuer. Il préfère garder cette part de lui bien enfouie. Ainsi, qui se méfierait d’un jeune homme, il est vrai, seul, orgueilleux et bizarre, mais inoffensif ?
► Donc, il n’est pas ce qu’il parait être. Oui, mais alors, qui est-il vraiment ? On peut sans risque affirmer qu’il est méchant. Voir cruel. Il n’a aucune pitié, et se servira de son pouvoir pour manipuler tant qu’il le peut les autres personnes, dans son propre intérêt. Il n’aidera une personne que si cela lui rapporte quelque chose en retour. Et encore. Il joue avec les émotions des autres, et cela sans jamais ressentir la moindre compassion. C’est aussi, petite parenthèse, un pervers fini. Il se laisse facilement submerger par ses émotions, comme la haine (mais seulement si c’est vraiment fort), et devient alors incontrôlable. Il révélera à coup sur son vrai visage, mais alors vous serez déjà mort. Insensible, ce sont bizarrement seules les émotions négatives qui le touchent. C’est un maître dans l’art de la dissimulation et du mensonge, et sera très difficile à berner. Son humour noir résiste à tout, et quand il le veut bien, il fait preuve d’un grand charisme. Poète dans l’âme, c’est sa petite faiblesse, et il lui arrive souvent après avoir mis à mort une personne de déclamer un poème. Parce que c’est un meurtrier. Sa haine des étrangers n’a pas de limites, et ses actes sont tachés de sang. Mis a part, il est très sympa, généralement quand on ne le voit pas, qu’il n’est pas la et de préférence à 100 kilomètres, mort et enterré. Dans tous les autres cas, on préfère ne pas le croiser. La question est, maintenant, pourquoi ne montre-t-il pas sa vraie personnalité ? En partie pour ce qu’elle est. Aimant bien faire souffrir les gens, il sera ravi de leur déconvenue quand ils verront qu’ils ont été bernés, et ce depuis le début et sur toute la ligne, et que celui qu’ils croyaient être Kamlyn n’existe pas. L’autre raison, c’est que s'il montre son vrai visage, les gens se méfieront directement de lui. Et pour lui qui traque et tue les étrangers, ce n’est pas nécessaire. Sous l’apparence qu’il se donne, il est complètement inoffensif.
PHYSIQUE.
Pour réussir à se faire aimer, triste mais vrai, il faut être charismatique et beau. Cela tombe bien, Kamlyn remplit ces deux conditions. Sauf que lui ne veut pas se faire aimer. La nature est mal faite, hein ? Mais Sin’, lui, est bien fait.
Grand de taille, il se tient toujours parfaitement droit, voir raide. Il garde cependant une certaine retenue dans son maintien, une attitude rebelle qui a, elle aussi, son charme. L’attirance qui se dégage de ce coté sombre et mystérieux est renforcée par son visage aux traits fins mais bien marqués, très anguleux. Il ne sera vêtu que de noir en permanence. C’est beaucoup plus classe, et en plus, c’est assorti à lui. Bien que sa couleur favorite soit le rouge, il n’en portera jamais. Sa mâchoire assez carrée est dure, mais il fait passer ce qui reflète sa méchanceté pour de l’orgueil, de l’arrogance. Une petite cicatrice pile sur l’arrête de sa mâchoire, au coté gauche, ne fait pourtant qu’attiser cette sensation de cruauté. Mais il y arrive, il est doué pour cela. Son teint est plutôt pâle mais pas blanc, il a des couleurs. Ses cheveux noirs qu’il porte relativement long seront en toutes circonstances coiffés à la perfection, dans une attitude négligée savamment décoiffée. L’apparence qu’il se donne : la dernière petite touche à son personnage. Qui d’autre qu’une personne orgueilleuse se soucierait à tel point de son apparence ? Tout le monde croit, et il fait tout pour, qu’il est ce qu’il n’est pas. Ses lèvres son pâles et minces. Ses yeux sont gris mouvant, magnétiques. Sombres et fluides, ils captent votre regard et ne le laissent plus repartir. Ses yeux sont beaux, étranges et profonds. Ils font en grande part son charisme, encore que son attitude sombre y soit pour quelque chose. C’est aussi avec eux qu’il a le plus de mal à ne pas faire transparaître sa vraie personnalité. Mais avec de l’entraînement, on y arrive. Bref, son apparence est le complément de son faux caractère, qu’il met un point d’honneur à finaliser à la perfection. Reflétant le charisme, l’orgueil, le mystère, tout ce qu’il faut. Tout ce qu’il veut.
HISTOIRE.
- L'histoire d'une vie...:
C’était la nuit, dans un petit quartier de Purple Town. Une femme souffrait, parce qu’elle était en train d’accoucher, et que cela se passait mal. Personne ne l’assistait, à part un vieil homme qui se trouvait être son père. La femme en sueur poussa un dernier cri, et, soudain, un petit vagissement se fit entendre. Une vie apparaissait, pendant qu’une autre s’éteignait. La mère épuisée eu tout juste le temps de prononcer le nom de l’enfant, un sourire heureux mais plein de regrets sur son visage, et mourut. Le vieil homme se dirigea alors vers la petite chose qui braillait, et, le nettoyant de tout ce sang, l’enveloppa dans un linge blanc. Suite à quoi il approcha le minuscule être de son visage bienveillant et marqué par les rides, et, observant le petit visage à présent silencieux aux yeux humides, murmura son nom. « Kamlyn… »
Kamlyn avait grandi. Devenu charmant bambin plein de vie, puis garçonnet un peu solitaire mais si gentil, il vivait depuis sa naissance avec son grand père, qu’il adorait. Après tout, c’était la seule famille qui lui restait. Il avait déjà une conscience très élevée des choses. Et il savait que l’élever était compliqué pour l’homme. La famille n’était pas riche, loin de là, et ils se partageaient un petit deux-pièces, un studio. Malgré tout, ils étaient heureux. Kamlyn n’avait que très peu de souvenirs de ses parents. Un vague sourire, peut-être. Un halo chaleureux. Mais rien de précis, de concret. Pas de visage, pas de paroles. Un murmure ? Le garçonnet avait alors demandé à son grand père. - Ta mère –Singa, une héroïne (ma fille)- est morte en te mettant au monde. Ton père ne t’a jamais connu. Il est parti avant ta naissance. Je pense qu’il ne savait même pas qu’elle était enceinte. Paroles prononcées avec amertume. Mais atténuées par un sourire brillant, affectueux. Ils avaient sortis quelques photos, à cette occasion. Kamlyn en avait prise une incognito, le vieil homme faisant mine de ne rien remarquer. Oui, en somme, la petite enfance du garçon s’était déroulée pour le mieux. Mais il y a toujours un mais, un « jusqu’au jour ou… ». Une expérience, un évènement, qui fait changer les choses. Parfois en bien, souvent en mal. /replay/ Oui, en somme, la petite enfance du garçon s’était déroulée pour le mieux. Jusqu’au jour de ses neuf ans.
- D'un drame...:
Il était toujours rentré de l’école seul. Son grand père ne pouvait pas le chercher, et ils n’avaient pas les moyens de payer une nourrice. Quand il était petit, ils s’arrangeaient. Ce lundi était donc, en somme, un jour comme les autres. Il cheminait sous le ciel gris d’automne. Le soleil n’avait pas décidé de faire son apparition, et les lourds nuages planaient bas sur la ville. Un vent glacial mais léger décoiffait les habitants, faisait voleter les feuilles mortes. Il resserrait les pans de son manteau élimé sur son torse frissonnant, cachant ses mains gelées dans ses poches usées. Il avançait tête baissée, luttant contre le froid mordant de la fin de saison –on était en fin novembre. Il ne faisait plus attention à rien, pensant juste à la chaleur du studio qu’il habitait, quand la sensation d’une présence, accompagnée des deux pieds qu’il voyait devant lui, lui fit lever doucement la tête. L’homme devant lui devait lui vouloir quelque chose, sinon il n’aurait pas fait en sorte de lui barrer le chemin ainsi. Un peu appréhensif tout de même, il se demandait ce qu’il pouvait bien avoir comme bonne raison de se planter devant lui, sans dire un mot. Il devait avoir la trentaine, mais ce ne fut pas son visage qui retint l’attention de Kamlyn. Non, ce fut son regard, ses yeux de fous. Froids. Cruels. L’homme ne disait toujours rien. Prenant vraiment peur à présent, il recula lentement. L’autre fit un pas en avant. Il recula de plus en plus vite. Trébucha. Se retrouva au sol. […] L’homme l’avait laissé pour mort. Kamlyn ne savait toujours pas ce qui l’avait fait se relever –il n’aimait pas se remémorer ces souvenirs. Etait-ce la peur ? Surement, oui au début. La haine était venue plus tard. Seul, dans cette petite ruelle sombre, il était resté assis sans bouger, hébété. La seule question qui trottait dans sa tête était : pourquoi ? Pourquoi moi ? La réponse qui lui vint à l’esprit avait deux options. Soit l’homme était fou, soit il avait une bonne raison. Mais alors… laquelle était-ce ? Il fouilla ses poches, mais… ne trouva rien. Pas même la photo de sa mère, celle qu’il gardait en permanence sur lui. Pas même le petit mot de son grand père, qu’il avait trouvé sur la petite table de la cuisine. « Kamlyn, je suis sorti ce matin. Ton goûter est sur la table. GP. » Il ne signait pas de son prénom. Toujours GP. Grand père… et soudain une pensée horrible lui traversa l’esprit. Si l’homme s’en était pris à lui pour un motif bien précis, alors peut être son grand père aussi était-il visé ? Il se releva, mettant de côté la douleur sourde qui traversait tout son corps comme une flèche, et partit à toute allure vers son immeuble.
Il n’avait jamais couru aussi vite. Son souffle brûlait et aigu lui arrachait la gorge, et ses joues étaient, malgré le froid ambiant, rouges et brûlantes. C’était une course contre la montre, une course contre la mort. La mort avait gagné. Quand il était rentré, s’y reprenant à trois fois pour insérer la clé dans la serrure, il avait appelé son grand père, souhaitant de toutes ses forces et plus encore, entendre la voix cassée du vieil homme, rassurante et chaleureuse. Il n’avait jamais autant espéré, jamais personne n’avait autant espéré. Mais touts ses espoirs avaient été réduis à néant, quand, entrant dans la petite chambre qu’il partageait avec lui, il l’avait vu étendu sur le lit. Mort. Voir un enfant devant la perte d’un être cher est une des pires choses qui soit. D’abord, il ne voulut pas y croire. Il appela son grand père d’un ton déchirant, jusqu’à en crier, le secoua, mais l’homme ne bougea pas. Il resta alors longtemps, ou une minute, dans un état végétatif, hébété, incapable de bouger. Puis il s’écroula en pleurant sur le torse fragile de l’aïeul.
Il resta prostré pendant un temps indéfini. Quand il se releva, le visage ravagé et strié de traînées noirâtres, il jeta un regard autour de lui. Le décor lui apparaissait comme dans une vieille photo, et il remarqua seulement maintenant que son petit appartement était à sac, complètement dévalisé. Dans le paysage aux tons sépia, il remarqua une petite tache rouge : un bouquet de minuscules fleurs vermeilles posées sur l’oreiller, à coté de la tête de son grand père. Il en ramassa une et la coinça dans le médaillon en or –la seule chose précieuse de la famille- que portait le vieil homme. Puis, il détacha délicatement la chaîne et se la passa au cou. Jetant un dernier regard sur la scène, il tourna le dos au lit au fond duquel reposait son grand père, surement pas en paix. Referma la porte de l’appartement, et, en silence, se dirigea vers la sortie. Il erra longuement dans les rues de la ville, immensément triste et silencieux. En deuil.
- D'une haine:
Un incendie dévaste Purple Town.
Un incendie s’est déclaré ce jour, vers la fin de la nuit. Il a envahi un immeuble et une ruelle voisine, mais seuls ces deux lieux on été touchés. Les habitants du 13 – Purple Street ont tous été retrouvés, sauf H.I. Rhénon, un vieil homme vivant seul avec son petit fils (qui a été lui-même placé en orphelinat). Les secours sont sur la piste, mais il y a de grandes chances pour que M. Rhénon ai péri dans l’incendie, dont le foyer est à l’origine dans son appartement. Toutes les autres personnes habitant l’immeuble ont été évacuées et sont à présent saines et sauves. Ceux de la ruelle de la Paix également. On ne compte aucun mort, un disparu, quinze blessés légers et trois blessés graves. L’origine de l’incendie est pour le moment non-identifiée, mais un enquête est en cours. On soupçonnerai une fuite de gaz malencontreuse.
Un Homme disparu
Edouard Vanpoppel, un étranger résidant au 56 – Rue du maraîcher, a été porté disparu dans la nuit du 13 octobre. Nul ne sait ce qu’il est devenu. Il aurait été aperçu pour la dernière fois dans la rue de la Paix, celle ou justement l’incendie (cf ci-dessus) se serait déclaré. Une origine criminelle ne serait donc pas à éliminer, et si le lien entre cette personne et le feu reste à établir, nous comptons sur notre police locale. C’est son patron qui, ne voyant pas m. Dantès se présenter à son bureau, a appelé…
Kamlyn referma le journal d’un geste brusque. Un incendie… c’était donc le moyen qu’il avait trouvé pour cacher son crime. Ce sale étranger qui avait tué son grand père, avait voulu le tuer lui-même… il allait le payer. Assis sur son lit d’orphelinat gris et froid, il songeait. Et ses pensées n’étaient pas des plus normales pour un gamin de neuf ans. Seul, il ruminait, ressassait ses idées noires. Il eut une pensée pour sa mère. Singa… un si beau nom, pour ce qu’il supposait être une si belle femme. Singa. Sin’. Oui, c’était un beau surnom. Mais ses principales pensées étaient pour son grand père, et pour son meurtrier. Une haine sourde grandissait en lui. Non seulement envers le tueur, mais aussi envers tous les étrangers. Pour Kamlyn, c’était tous les mêmes, il fallait tous les tuer. Sans exception. Petit, il n’avait jamais compris la haine qu’on vouait aux étrangers. Maintenant, si. Si seulement… si seulement son grand père était là. Il aurait pu le raisonner. Mais voila, il était mort. Tué, justement, par cet homme. Et le garçon fit le serment qu’il paierait.
Il était resté dans cet orphelinat jusqu’à l’âge de seize ans. Et chaque seconde qui passait faisait qu’il le détestait encore plus. Sa haine augmentait de jour en jour. Petit, il avait eu des rêves de gloire. Il voulait devenir héros, comme sa mère avant lui. Il voulait pouvoir assurer la postérité à son seul parent. Il voulait qu’il soit fier de lui. Il voulait faire des études. Il voulait bien d’autres choses encore. Mais tous ses rêves étaient partis en fumée. Envolés, ce jour fatidique. Oui, Kamlyn avait bien essayé de le chasser de son esprit, mais c’était impossible. Sa haine grandissait avec lui. On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid. Mais c’est faux. Elle bouillonne, elle vous obsède, elle vous ronge de l’intérieur. Il suffisait de le voir errer, perdu, les joues creuses, le regard brûlant. Kamlyn n’était plus qu’un réservoir de haine, prêt à exploser à tout moment.
- D'une vengeance...:
Au sortir de l’orphelinat, il avait enchaîné les petits boulots. Il avait juste assez d’argent pour vivre correctement. Mais il s’en fichait. Tout ce qui comptait pour lui, ce à quoi il passait ses journées et bien souvent ses nuits, c’était sa vengeance. Il avait fait des recherches, avait sué sang et eau pour retrouver l’homme. Edouard Dantès. Il y avait consacré toute son énergie, à vrai dire, il ne vivait plus que pour ça. Mais ses efforts furent récompensés. Un beau jour, il retrouva la trace de cet Edouard Dantès, qui se cachait sous un faux nom. Commença alors une longue traque. Il apprit par cœur ses habitudes, ses gouts, ses trajets.
Et quand il jugea que le moment était venu, il se mit sur sa route, dans une petite ruelle sombre. Il se tenait devant lui, immobile. Et quand l’homme arriva et s’arrêta parce qu’il lui bloquait le passage, il demanda d’un ton calme –et on ne peut plus méchant : - Maxime Ducas ? Ou devrais-je dire… Edouard Dantès ? L’autre prit peur, et fit un pas en arrière. Dans son regard, on pouvait lire de la stupéfaction. Kamlyn en fit un en avant, et l’homme trébucha et se retrouva au sol. Parce que Kamlyn avait des yeux de fous, froids et cruels. La situation s’était inversée. - Tu sais qui je suis ? Mais bien sur que l’autre savait. Comment aurait-il pu oublier, voyant celui qu’il avait cru mort ressurgir devant lui ? Et il se dit qu’il était fier de mourir ici. Après tout, ce n’était qu’une vengeance, la punition pour son crime. Alors, il s’inclina devant la Mort, et l’accueillit comme une amie. Après tout, ils avaient un long chemin à faire ensemble… Il respectait celui, toujours immobile, qui l’avait déjà conquise.
Kamlyn regarda le revolver qu’il tenait dans sa main, immobile. Sa vengeance aurait du être douce. Il aurait du être libéré de cette haine. Mais il la ressentait encore, multipliée. Il avait cru qu’en tuant, elle passerait, mais elle n’avait fait qu’augmenter. Il avait goûté au sang, et il en voulait encore. Il n’avait pourtant que seize ans… S’inclinant sur le cadavre, il déposa sur son torse une petite fleur rouge. Oh non, pas celle qu’il portait dans cette chaîne autour de son cou, qu’il n’avait jamais quittée. Mais la même. Puis, sans un regard en arrière, il sortit de la ruelle. Ses sentiments bouillonnaient. Il ne s’inquiétait pas pour son avenir, non. Tuer un étranger n’était pas un crime. Mais puisqu’il avait accompli sa vengeance et qu’il ressentait encore cette même haine, qui l’empêchait même d’être triste pour son grand père, comment allait-il l’assouvir ? Il ne connaissait qu’un seul moyen. Tuer. Non pas que cela lui plaise, bien sur. Mais il n’avait pas le choix. Enfin, ça, c’est ce qu’il se disait pour soulager sa conscience. Parce qu’une fois qu’on a goûté au sang, on en veut encore.
- D'une renaissance.:
Il était devenu chasseur. Quoi de mieux ? Sa haine était enfin satisfaite, mais il en fallait toujours plus. Sa haine des étrangers. Car pour lui, tout était de leur faute. Tout. Il les détestait, les haïssait ; et bien sur, il les tuait. Il y mettait une grande application. Mais tuer ne résous rien… S'il le savait, dans un premier temps, les légers remords laissèrent place, dans sa conscience, à une méchanceté et une cruauté pure. Pour cela, il se forgea une nouvelle personnalité, il dissimulait son véritable visage sous un faux orgueil et une inoffensivité factice. Oui, il était sournois. Mais ça marchait. Ca marchait toujours. Et effectivement, il perdait peu à peu son humanité. Mais il n’en restait pas moins un homme, et, surtout à cet âge là, il aimait le plaisir. C’est pourquoi, en plus de tuer tous les étrangers qui avaient le malheur de croiser son chemin, il fréquentait des endroits… peu catholiques. Mais c’est une autre histoire.
C’est aussi à cette occasion qu’il découvrit son pouvoir. Il parlait à un étranger, dissimulant sa haine, quand soudain, l’autre parut la ressentir. Intrigué, et se demandant pourquoi, soudain, l’autre ressentait la même émotion que lui, alors qu’il la dissimulait pourtant très habilement, comme il le faisait toujours. Curieux de voir ce qui se passerait, il avait pensé de toutes ses forces « peur ». Et soudain, l’étranger avait paru terrifié. Il avait pensé « tristesse », et des larmes s’étaient mises à couler de ses yeux. Ainsi, son pouvoir était donc de faire ressentir différentes émotions aux gens… c’était très intéressant. Il avait alors expérimenté toute une gamme de sentiments. Joie, accablement, stupéfaction, colère, amour… Il s’était amusé avec cet homme, comme avec une vulgaire proie –d’ailleurs, il le considérait comme tel– avant de le tuer. Et depuis, la tâche était encore devenue plus facile. Pouvant manipuler beaucoup plus facilement les gens, il se servait d’eux comme il lui semblait. Il en découvrit aussi les limites. Il ne pouvait pas les faires ressentir à grande ampleur, ni très longtemps, c’était plutôt une émotion passagère, comme un souffle de vent. Mais il faisait avec.
Son assiduité au travail et sa grande application fit qu’il monta rapidement dans la hiérarchie. Il gravissait un à un les échelons, et devint très bientôt gradé. Il ne s’arrêta pourtant pas là. A dix-neuf ans, il était très haut placé, le plus jeune de ce grade, à vrai dire. Mais il en voulait plus encore. Son projet était juste de devenir le chef, le patron, appelez ça comme vous voulez, des chasseurs. Et, il faut le dire, il était en passe pour y arriver. Maintenant, quand vous voyez un cadavre dans une ruelle sombre avec une petite fleur rouge sur la poitrine, vous saurez ce qui lui est arrivé.
Le joueur ♥ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
PSEUDO :Jumpy (avec le p ^^)// Sunshine ÂGE : Ça commence par un un, ça finit par un trois. Et y'a deux zéros derrière CODES : JE VALIDE BANDE DE POULETS OGM. COMMENT AS-TU DÉCOUVERT MB ?Ça tient en deux lettres : CL TON AVIS SUR LE FORUM :Abominable Génial x) AUTRE : :face:
Dernière édition par Kamlyn le Jeu 10 Fév 2011 - 17:58, édité 2 fois |
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