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 Gourmandise assassine.

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Elliot.
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MessageSujet: Gourmandise assassine.   Gourmandise assassine. EmptyVen 15 Avr 2011 - 15:23







Gourmandise assassine. 110414092026883165 « It's time,
Yeah, it’s time to wake up..
Now. »

Music

Elliot cligna une bonne dizaine de fois avant que le brouillard de son sommeil ne daigne quitter ses yeux à demi clos. Les rideaux de soie qui couvraient habituellement ses larges fenêtres laissaient aujourd’hui filtrer la douce lumière d’un levé de soleil sur Purple Town, éclairant une bonne moitié de sa chambre. Le jeune homme se releva, étrangement il n’avait pas encore émergé. Par ce terme je veux désigner l’état de semi léthargie qui nous possède, tous les matins, ou du moins chaque fois qu’on s’éveille, qu’importe le moment de la journée, ou la vie n’a plus de sens, ou plus rien n’a d’importance, ou l’on ne sait pas ou l’on est, qui l’on est et ou le simple fait d’exister n’est plus une notion certaine. L’instant magique ou nous ne sommes plus rien, ou nous semblons voguer dans un infini lointain et calme, silencieux, comme si le réseau ne passait plus, comme si le cerveau ne s’était pas mis en marche à temps… Et bien sûr vient le moment fatidique ou l’on prend conscience. Ou nous retombe dessus le poids étouffant de nos souvenirs passés, les pincements désagréables de nos soucis présents et l’incompréhension de notre avenir, et le boulet de notre vie que nous traînons, envolé la légèreté du non-être. Nous sommes de nouveau et ça fait toujours mal. Mal de se dire que cette liberté idyllique vient de s’évaporer, que nous venons de perdre la plus belle pureté, la Liberté absolue.

La mâchoire de jeune homme se crispa, il émergeait. Et il n’aimait pas ça. Il se sentait vulnérable à cet instant, et faible, si faible, coincé dans ce corps encombrant, lourd, ennuyant...Mal de tête, source : inconnue, Tiraillement au niveau de l’estomac, source : Faim, main douloureuse, source : très légère blessure, visualisation dans l’espace, draps, contact froid, bureau en bordel, armes, lumière du jour.. Jour… Jour ? Dans un grognement il laissa retomber sa tête sur l’oreiller, bien décidé à dormir plus longtemps. Malheureusement, au bout d’une dizaine de minutes sa faim devint quasi insupportable et il dû se résoudre à faire quelque chose. Elliot se passa la main dans les cheveux, fit voler les draps pourpres que le recouvrait et sauta au bas de son lit dans le même mouvement, il passa un instant la tête par l’une des fenêtres entrouvertes pour contempler l’azur du ciel, s’habilla en quatrième vitesse, attrapa son sac avant de descendre le large escalier qui menait au salon, et à la sortie. Au passage il salua l’un de ses « camarades » sans prendre le temps de le reconnaître et ouvrit la porte d’entrée dans la foulée avant de se ruer littéralement à l’extérieur. La dalle. Les habitants n’étaient pas encore levés et seul le pépiement des oiseaux venait briser le silence ensommeillé de la ville. L’air matinal était frais, le ciel sans nuages et les grandes places commençaient à peine à profiter des rayons du soleil, au détriment des innombrables rues et ruelles pavés, toujours plongées dans l’ombre. Il marcha avec plaisir entre les maisons, sa faim s’atténuait peu à peu et il pouvait enfin réfléchir à l’endroit ou il pourrait tranquillement s’asseoir pour petit-déjeuner sans éveiller le moindre soupçon. Il s’arrêta un instant sur une place un peu en hauteur, qui offrait une très belle vue du royaume. De toute façon, à cette heure, personne ne penserait à chercher un membre de la Mafia, et surtout pas un policier, au repos le même jour. Et puis… Que risquait-il vraiment, lui, membre de l’ombre, personne ne le connaissait vraiment, il n’était rien qu’un rouage dans cette splendide entreprise de destruction, aucun danger. Il prit une profonde inspiration et, satisfait, s’engouffra dans les immenses rues de Super Market, ici, il était sûr de trouver de quoi manger. Et effectivement, au bout d’un certain temps son instinct l’arrêta près de l’enseigne d’une luxueuse boulangerie aux portes vitrées grandes ouvertes. À l’intérieur, un homme de petite taille installait méticuleusement ses dernières fournées sur le présentoir de marbre. Elliot s’approcha, billet en main et le bonhomme surpris, releva la tête, avant de faire mine de ne pas l’avoir vu, sourire aux lèvres à l’idée d’empocher le billet de ce client fortement intéressant. Le jeune homme se pencha vers la vitre et observa avec envie les innombrables viennoiseries : Une corbeille à sa droite contenait de beaux croissants, une autre des pains au chocolat dorés, une troisième des baguettes de pains encore fumantes aux côtés de pains au raisin et d’énormes brioches aux formes variées. Plus loin un escadron de gâteaux attirèrent son œil, des tartelettes colorées aux fruits improbables côtoyaient des fondants au chocolat surmontés de framboises, des muffins, de larges cookies, des éclairs, des feuilletés, des donuts fourrés, des chouquettes, des gaufres, des religieuses de tous les goûts ainsi que des meringues par dizaines, près d’imposantes pièces montées de crème et de sucre glace. Sur un présentoir à part, bien plus à gauche s’étendait une armée entière de macarons éclatants, couplés avec de grands bocaux de verres remplis de chocolats de toutes sortes et assortis de cupcakes resplendissants dans leurs papiers dorés. Mh. Le choix paraissait bien difficile, et il l’était. Désespéré, le regard d’Elliot volait d’un présentoir à l’autre, aussi intrigué par le goût que pouvait avoir ce millefeuille croustillant, que par celui de l’énorme choux à la crème qui trônait entre les crèmes brûlées et les génoises. Il ne pouvait plus réfléchir calmement à présent. Il avait l’argent pour payer, il avait faim mais les choix étaient trop nombreux et à présent son esprit divaguait.

Comme quoi, la bouffe c’est dangereux.

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Ayane Akamaru
Ayane Akamaru



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MessageSujet: Re: Gourmandise assassine.   Gourmandise assassine. EmptySam 16 Avr 2011 - 16:01

Je venais de passer une nuit blanche. J’avais trop bus, et je ne savais même plus ce que j’avais fait. J’étais dans… Un parc, apparemment. Bizarre. Je pensais pas que j’aurais voulu y aller. Bref, je me levais de la pelouse sur laquelle je m’étais allongée. Je m’essuyais un peu, mais je me rendis compte que cela ne servait à rien. Effectivement, il y avais déjà des taches vertes sur mon jean. J’essayais de regarder dans quel parc -minuscule- je m’étais trouvée. Je repérais vite le chemin vers chez moi. J’allais me changer. Je mis un espèce de short marron, assez court. En même temps, tout le reste est sale. Il m’arrivait environ… Bon, j‘avoue, c‘est un shorty. Un short court quoi.. Je fouillais dans mon armoire, et me dénichais un débardeur rouge, que je mis. Je mis de grandes chaussettes rayées roses et blanches qui arrivaient au dessus de mes genoux.. J‘attachais mes cheveux, histoire qu‘ils ne m‘encombrent pas, du moins, moins que d‘habitude. J’attrapais en vitesse des grandes mitaines qui passaient par là, marrons, qui allaient parfaitement avec mon short. Avec une paire de basket, sa fera l’affaire. Je pris mon sac à dos et décampais.

Maintenant, direction Purple Town. Je marchais dans les rues, regardant autour de moi, les yeux bleus pétillants. Je me demandais ce que je pourrais bien faire, aujourd’hui. J’allais peut être aller m’acheter… Je sais pas, moi. Peut être un nouveau CD a écouter. Allez, go. Je me dirige vers le Super Market. Je sais que ça peut faire puéril, mais j’aime quand les portes s’ouvrent devant moi, à cause du détecteur. J’étais de bonne humeur, il faut croire. Je me dirigeais vers le rayon CD. Je regardais tous ceux qui étaient sur les présentoirs. J’en connaissait la plupart,, et les autres ne me disaient rien. Je soupirais. Je regardais vite fait les bouquin, mais finalement… En fait, j’ai pas envie d’acheter quelque chose. Je sortis du magasin. Je remarquais une boulangerie pas loin. L’odeur du pain chaud fit grogner mon estomac. Je me dirigeais vers celle-ci, affamée d’un coup. On me dit que je suis trop gourmande mais je ne vois pas pourquoi. Je mange normalement après tout. Je vérifiais que j’avais bien de l’argent et entrai dans la boulangerie. Il y avait quelques personnes devant moi. Je regardais ce qu’il y avait. Pleins de bon gâteaux et cette bonne odeur me creusait l’estomac de plus en plus. Il aurait fallu que j’arrête de respirer. Ou de sortir, en fait.
Je me demandais ce que j’allais prendre. Je sortis mon porte monnaie. Il avait l’air bien léger. Je soupirais. Je regardais de nouveau la petite boutique. J’avais une de ses faim…. J’aurais pu tout avaler. Je regardais les petits gâteaux au chocolats avec envie. Les petits fraisiers n’ont pas l’air mauvais non plus. Quel choix délicat. Finalement, j’avoue. Les gens ont raison de dire que je suis gourmande. Finalement, je me dirigeais vers un hérisson au chocolat. C’est un peu comme… Une truffe au chocolat, mais plus grand. Ça a un goût un peu différent. Le cacao a un air un peu plus… Amer peut être ? Mais c’est mon péché mignon, j’adore ça. J’attendais mon tour, impatiente de combler le trou de mon estomac, maintenant aussi grand qu’un trou noir.
A présent, j'étais toute excitée à l'idée de manger. Je marchais sans voir où j'allais, et rentrais dans... Quelqu'un.
« Pardon. »
Sourire.

[c'est tout petit, désolé ;A;]
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Elliot.
Elliot.



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MessageSujet: Re: Gourmandise assassine.   Gourmandise assassine. EmptyVen 26 Aoû 2011 - 11:05

[ Pardon pardon pardon TT J'ai pas d'ordi depuis assez longtemps, je pensais avoir posté une absence.. mais faut croire que non..
La j'en ai pas non plus mais c'est les vacances du coup je peux supporter deux ou trois plantages et un ramage de trois heures avant de pouvoir RP (oui j’avoue j’ai fourbement utilisé l’ordi de ma grand-mère mais du coup j'ai aucune image et aucune musique m'enfin bon.. ) >n<
Et non cépavré je ne trouve absolument pas que 1984 est un livre fabuleux <3 8D /OUT/ ]


BIG BROTHER.



Elliot réfléchissait intensément, choisissant une proie au hasard avant de l'éliminer de la liste pour ne garder que ce dont il avait réellement envie. Au bout de quelques minutes de profonde cogitation le jeune homme fit le bilan :
Pains au chocolat, fondants au chocolat aux framboises, muffins au chocolat, hérissons au chocolat, cookies au chocolat, macarons au chocolat –ça va de soi- ou cupcakes. Hm. Le démon fronça les sourcils et se décida à un grand sacrifice, retirer les macarons, les cupcakes et les cookies, bien trop peu nourrissants. Son ventre émit un grognement de féroce protestation pour lui rappeler son besoin urgent de nourriture. Il devait choisir. Graou. Vite. Gra-ou. Il devait, il.. il..

« Je prendrais un pains au chocolat, un muffin aux framboises et cet espece de truc là s’il vous plait… »

Fini t-il par lâcher en pointant le hérisson alors que son ventre hurlait pour de bon avec une indignation jusqu’alors inconnue. Le bonhomme approuva silencieusement, attrapa l’une après l’autre les viennoiseries d’une petite pince argentée et les introduits dans deux petits sacs en papier blanc avant de les tendre au jeune homme dans un sourire poli. Elliot rangea le tout dans son sac, attrapa un des billets qui tendait à s’échapper de son porte-feuille et le tendit au boulanger.
Aie.
« Pardon. »
Si l’on avait pu mesurer son taux d’adrénaline à ce moment précis on aurait constaté une très nette et très impressionnante augmentation. Presque automatiquement, ou du moins sans que le jeune homme ne s’en aperçoive, sa main glissa contre sa cuisse, soulevant sa veste. Il se retourna dans le même mouvement, baissa la gâchette de son arme dans un rapide cliquetis et colla son Luger sur la tempe de l'intrus. Ces yeux avaient viré à un rouge sombre et profond qu’on ne remarquait pas habituellement et que lui-même n’avait pas encore eu le temps de découvrir, vu le temps infime qu’il passait devant son reflet. Son expression elle aussi avait changé du tout au tout. Tout son être faisait à présent penser à ces bêtes traquées, agressives, violentes, fébriles, à demi folles, contrôlées par l’énergie du désespoir. Tendues, méfiantes, sauvages. Ce ne fut qu’après son mouvement de panique qu’il pensa à analyser son ennemi, qui, après une courte réflexion, n’en était pas vraiment un d’ailleurs, un ennemi de petite taille qui s’était même excusé du dérangement. Et merde. Une jeune fille dont il avait déjà sentit la présence derrière lui, venait de lui rentrer dedans. Tout bêtement. Elliot rangea son arme presque aussi rapidement et tourna la tête vers le boulanger qui le fixait, incrédule, la bouche ouverte dans une expression de profonde surprise, soulignée par les rides qui venaient de se former sur son front. … Les images de courses poursuites sanglantes entre des forces de l’ordre et des partisans de « l’ombre » qu’il avait vu aux info’ lui revenaient en mémoire, des collègues presque, qu’il savait torturés, tués, enfermés dans les hautes tours de la prison de Wonderland et qui, s’ils en ressortaient ( et c’était la pire des situations, la mort étant la fin la plus digne et peut être la plus heureuse dans ce cas ) n’était plus les même et finissaient bien souvent assassinés par d’autres car ressortir de cette prison signifiait se plier au régime et donc dénoncer un ou plusieurs membres de l’organisation en pensant s’en sortir. Tout cela n’avait prit que quelques secondes mais il l’avait vu, la jeune fille l’avait vu et tout ça, ce n’était pas bon. Abandonnant le billet sur le comptoir du boulanger encore immobile il attrapa la main de la jeune fille et la tira en dehors de la boutique, abandonnant l’homme à sa contemplation de la somme qu’on lui avait laissé. Ils coururent plusieurs minutes ainsi, Elliot entrainant la demoiselle dans les rues encore imprégnées de l’humide fraicheur de la nuit, rythmant leur course par les bruits de leurs talons sur le pavé, la gorge irritée par l’air qui la leur brulait en s’y engouffrant dans les grandes inspirations qu’ils prenaient pour gonfler leurs poumons. Ils coururent jusqu’à se retrouver sur la petite place en surplomb du centre de la ville qu’il avait traversé à l’allée, celle ou la reine avait fait installer un balcon et quelques bancs où il s’arrêta net, sa main agrippant encore celle de la jeune fille qui reprenait peu à peu son souffle, jugeant suffisante la distance avec le boulanger pour qu’il l’ai oublié dans la soirée, satisfait d’avoir reçu un si beau billet. Là, Elliot lâcha sa main dans un geste gêné et s’affala sur un banc en soupirant. Il resta quelques minutes assit là, fixant un point invisible à l’horizon, se demandant ce qui aurait bien pu se passer si on l’avait prit, se demandant à quel point il aurait souffert de ne plus voir le soleil se lever, les étoiles, le ciel, les oiseaux, ces visages qui passent, sa chambre, ses armes. Imaginant en frissonnant l’étroitesse de sa cellule ou il aurait passé de nombreuses années, au point de connaître sur le bout des doigts les fissures des murs sombres et humides, atteignant un stade ou il n’aurait plus de nostalgie, plus de sentiments définis, plus de contrôle sur le temps, plus contrôle sur ses pensées, concentré sur les infimes détails de ses souvenirs jusqu’à pouvoir en effleurer mentalement les failles, jusqu’à les mêler aux rêves, jusqu’à y mêler sans limite ses espoirs perdus de ciel bleu. Jusqu’à ce qu’on le traine hors de sa folie pour le battre, pour le torturer, lui faire avouer n’importe quoi, l’humilier jusqu’à lui faire perdre son humanité, pour le dompter, le punir de sa vie antérieure qu’il finirait de toute façon par relayer aux rangs des fausses illusions, jusqu’à ce qu’il ne soit plus rien et qu’il en soit convaincu comme étant la plus grande et la plus inébranlable des vérités. Plus rien qu’un pion docile pour la Reine et son régime. Et qu’il s’y accroche parce qu’il ne lui resterait plus que ça pour continuer à vivre. Là on le relâcherait. Et la vie serait terne, triste, et il ne serait ni heureux, ni malheureux, mais inoffensif, doux comme un agneau, profondément marqué par sa détention. Il tiendrait quelques mois, quelques années à errer dans les limbes de son existence, les yeux vides, la peau striée par d’affreuses cicatrices, complètement indifférent à tout, sans envies, sans occupation autre que celle de vivre dans le sens le plus pur du terme, neutre, mort. Et le régime le regarderait en souriant, parce qu’il serait l’aboutissement même de sa puissance. Et on le tuerait pour sa trahison, un jour comme les autres, ensoleillé, simple. Mais rien ne lui importerait plus, il ne ressentirait aucune douleur, aucune trahison, rien. Parce qu’on ne peut mourir deux fois. BIG BROTHER. Le jeune homme prit une grande bouffée d’air frais, mal à l’aise par ces pensées malsaines, terriblement réelles et terriblement proches de lui et se souvint qu’il avait emporté deux choses dans sa course, la demoiselle qui l’avait percuté et la nourriture. Il se releva donc sur son siège et la contempla du coin de l’œil alors qu’elle fixait la vue, le coude appuyé sur la barrière de sécurité rouillée qui gâchait un peu la beauté du paysage. Elle avait de longs cheveux d’une couleur peu banale, même à Wonderland, un joli bleu aux reflets turquoise, relevés en une queue de cheval qui ne les empêchaient pas de glisser le long de ses épaules et dans son dos. Elle avait le visage fin et quelques mèches venaient briser l’harmonie de son teint pâle aux joues rosées par la course. Le cri de son ventre parvint à ses oreilles et il prit la parole en fouillant dans son sac pour en extirper les deux poches de papier.

« Tu sais je.. suis vraiment désolé de t’avoir entrainée comme ça… »

Il réfléchit un instant et ajoute en baissant les yeux.

« … Et d’avoir pointé mon arme sur toi… »

Il s’arrêta encore et reprit, encore plus honteux de son comportement.

« … Et de t’avoir empêché de choisir ce que tu voulais à la boulangerie… »

Il sortit à ce moment là les viennoiseries de son sac et tendit les deux poches de papier à la jeune fille, lui indiquant qu’elle pouvait choisir ce qu’elle voulait, pour se faire pardonner, un peu. Elliot n’avait jamais eu beaucoup de tact, peut être espérait-il se rattraper de sa conduite passée en agissant ainsi. Toujours est-il qu’elle sourit légèrement à la proposition, rassurant le jeune homme. Le soleil montait lentement dans l’immensité du ciel, effaçant progressivement les froides pensées d’une vie sous contrôle qui enserraient son cœur. Oublier, vite, oublier.
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